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la logique du ‘&’ (version préliminaire du texte) extrait – p5
– du « mix inside document » n°1 sur Les 6+1 clés de compréhension mix
inside : pour en savoir plus, voir « mid »
n°1. Logique du ‘&’, ou logique inclusive (clé de complexité n°2) Le(la) manageur(e) doit s’empêcher
d’opposer et exclure les personnes, les postes, les objectifs et
priorités de chacun(e) dans l’entreprise : valoriser femmes & hommes, féminin & masculin.
Il se doit d’apprécier les apports, les différences, les talents de chacun et
chacune, faire jouer les synergies. C’est la logique du ‘&’ ou logique inclusive
(dualité) par opposition à la logique exclusive (dualisme, duel). Pas facile
en Occident où le jugement, de préférence négatif, pervertit les relations,
volontiers agressives, où le conflit est recherché pour exister. Jouer en
mixité les diversités des besoins, c’est ce que j’ai appelé « l’échologie
mix inside »,
reformulation de la ‘communication non violente’ dont la terminologie va à
l’encontre de l’objet : le double négatif (‘non’ et ‘violente’) est compliqué
et renforce le mot ‘violente’ ! Antithèse du ‘&’ par le ‘ni ni’. La seconde clé de
compréhension en complexité est par définition à la base de toute
mixité, par opposition à toute opposition ou exclusion. Elle est
au cœur plus généralement de l’approche en complexité qui, dans l’action (et
pas seulement dans l’analyse !), consiste à respecter et faire jouer
tous les éléments d’un ensemble, d’une situation. Par exemple, une
application de la logique du ‘&’ pour l’essor de la mixité en entreprise
est d’allier
les approches
dites descendantes et les approches dites montantes. Les premières
viennent naturellement du haut, ce sont les directives, le ‘top-down’ avec
quotas, chartes mais… une exigence d’exemplarité. Les secondes méthodes
s’ancrent dans le management au quotidien (pour les dirigeants aussi) :
c’est le ‘bottom-up’ du terrain, la mixité en soi, l’opérationnalité. Il ne
devrait pas y avoir d’exclusive car c’est la synergie entre les deux
approches qui va être le moteur du changement. Le schéma propose une vision
occidentale (un peu mentale certes) qui, par combinaison de deux logiques
inopérantes, aboutit en logique du ‘&’… à la logique du ‘&’ : -
la logique unitaire
indifférencie et fusionne les éléments. Si 1=Homme, 2=Femme comme dans nos numéros
de Sécurité Sociale, 1=2. Oui, mais avec 2 dangers. Le premier est que l’égalité, qui
est légitime pour les droits, induit aisément l’identité, l’uniformité, la
non différence (ou le déni de différence). Si on me permet une équation
simple : 1=2
implique 1≡2. Le second déplacement est qu’en
situation de domination, ce qui est le cas dans les hautes sphères de
l’entreprise, avec domination des hommes et du masculin, 1=2 implique 2=1, et la manageure
copie les manageurs, le féminin disparaissant des femmes, et des hommes.
C’est le féminisme égalitariste, universaliste -
en logique binaire
ou exclusive, c’est 1 ou c’est
2, fromage ou dessert, oui ou non. C’est la dichotomie, la différence
est exacerbée : pas 1=2 mais 1≠2. C’est opposition et
exclusion, la loi du plus fort, le duel (conflits, violences, guerres etc.).
C’est le féminisme différentialiste, essentialiste, et le masculinisme qu’il
génère en opposition, en réaction. La logique du ‘&’ est celle
multimillénaire du taoïsme, déjà associé au féminin&masculin, le yin
yang : conciliation, énergies, synergie. Le dessin est fort en métaphore
(cf. l’Annexe 2 pour une symbolique du yin yang). C’est le ‘mixisme’
dépassant féminismes et masculinismes. Logique de la synergie : ni vide
d’énergie (logique unitaire), ni gâchis d’énergie (logique binaire). Voir mes
articles sur le sujet dans qui
je suis. A noter : les mots
spécifiques sont définis dans le Glossaire mix inside. |
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